Féminicides : que peuvent les politiques publiques ?
Le terme « féminicide » est désormais largement utilisé et le Grenelle des violences conjugales a eu des effets réels. Mais il reste encore beaucoup à faire.
Un chiffre en baisse de 20 %, a avancé début janvier le garde des Sceaux à propos des féminicides : on serait passé de 118 féminicides en 2022 à 94 en 2023, la preuve que « l’engagement de la justice française (…) porte tout de même ses premiers fruits », s’est rengorgé Eric Dupond-Moretti.
Un chiffre que contestent les associations féministes : l’Inter-orga féminicides en dénombre 134, et en recense déjà 36 mi-mars 2024. Derrière les chiffres, des femmes, des proches meurtris et de longues biographies de violences physiques, économiques, sexuelles et psychologiques. Les politiques publiques parviennent-elles à lutter contre ces crimes ?